Devenir apporteur d’affaires consiste à agir en tant qu’intermédiaire entre une entreprise et un client ou partenaire potentiel dans le but de conclure un accord commercial, tel qu’un contrat ou une vente. Ce métier encore méconnu du grand public , est souvent exercé par des travailleurs indépendants. Il offre une grande liberté car il ne nécessite aucun lien de subordination ou hiérarchique avec les entreprises avec qui il travaille. Il peut s’exercer ponctuellement ou de manière régulière. Bien souvent, il ne nécessite aucun investissement de départ.
Dans cet article, nous allons explorer les modalités pour devenir un apporteur d’affaires, et quelles sont les conditions et les qualités requises pour exceller dans ce métier.
Pour ceux qui préfèrent regarder une vidéo plutôt que de lire un article, nous avons pensé à vous. Ci-dessous notre vidéo pour tout savoir sur comment devenir un apporteur d’affaire.
Pourquoi devenir apporteur d’affaires ?
Si vous avez un réseau étendu qui vous apporte des opportunités de business mais que vous n’êtes pas en mesure d’offrir les services ou les produits que recherche votre entourage, alors l’apport d’affaires est fait pour vous.
Le rôle d’apporteur d’affaires est très flexible et ne requiert aucun diplôme spécifique ni investissement de départ. Ce qui en fait un métier parfait pour les personnes qui recherchent une activité lucrative tout en conservant une grande liberté d’action. Il suffit de connaitre des personnes ou entreprises qui recherchent un produit et/ou service, puis de les mettre en relation avec des partenaires. Le tout en touchant votre commission au passage, et donc, de gagner de l’argent.
Les démarches pour débuter sont simples, il peut même être exercé par des particuliers (sous certaines conditions bien spécifiques). Bien souvent, les entreprises avec lesquelles il travaille, demandent de pouvoir facturer la commission. De fait, il est très fortement recommander de créer une micro entreprise pour démarrer, nous verrons plus loin comment procéder.
De plus, ce métier présente de nombreux avantages, notamment la liberté d’action et l’indépendance vis-à-vis des entreprises partenaires. En effet, l’apporteur d’affaires n’est pas tenu de se rendre au bureau, de travailler en équipe, ou encore, de rendre des comptes à un patron.
Vous l’aurez compris, devenir apporteur d’affaires peut être une belle opportunité pour toutes les personnes autonomes possédant des compétences en vente, ainsi qu’un solide réseau de prospects.
Les avantages de l’apport d’affaires
- Liberté et flexibilité : L’apporteur d’affaires agit en toute indépendance sans avoir à rendre des comptes au quotidien.
- Aucune obligation de résultat : En cas d’échec, l’apporteur ne perçoit pas de commission mais n’est pas tenu pour responsable.
- Facilité de démarrage : Aucun investissement en local ou matériel n’est nécessaire. L’activité peut être exercée partout sur le territoire.
- Retours sur investissement hors-normes : La principale source d’investissement en tant qu’apporteur d’affaires, c’est le temps. Il est donc possible de toucher de belles commissions sans investir le moindre euros.
Comment devenir apporteur d’affaires ?
Évaluation du projet
Avant de devenir apporteur d’affaires, il est important de s’assurer de posséder les qualités nécessaires, telles que des compétences en négociation et un excellent sens du relationnel. D’autant plus qu’avoir un bon réseau est un élément central pour s’assurer de trouver des prospects qualifiés pour ses partenaires commerciaux.
Un bon apporteur d’affaires sait trouver des opportunités potentielles et les mettre en relation avec des partenaires adéquats. Ce qui veut dire qu’avant de se lancer dans ce métier, il faut être sûr d’avoir les compétences nécessaires pour guider ses prospects vers les bons produits ou services. Ceci afin de s’assurer que la vente se fasse. Car bien souvent, si la vente n’est pas conclue par le partenaire, l’apporteur d’affaires ne touchera aucune commission, et perdra donc son temps.
Choix du statut juridique
Comme nous l’avons mentionné plus haut, les entreprises exigent souvent de travailler avec un apporteur d’affaires en capacité d’établir une facturation professionnelle. En conséquence, l’apporteur d’affaires doit choisir un statut juridique approprié. Les options incluent la création d’une société (SAS, SARL) ou le statut de micro-entrepreneur. Chaque forme juridique a ses avantages et inconvénients en termes de responsabilité, capital social, et régime fiscal. Mais au démarrage, nous vous recommandons fortement de créer une auto-entreprise. Ce qui permet de bénéficier de la simplicité de création et de gestion de vos statuts.
Devenir apporteur d’affaires en micro-entreprise
Comme nous l’avons mentionné précédemment, le statut de micro-entrepreneur est souvent le plus adapté pour commencer, en raison de démarches administratives simples et des cotisations sociales calculées sur le chiffre d’affaires. Ce statut permet donc de ne payer des charges uniquement si vous faites du chiffre d’affaire. Autrement dit, vous ne paierez pas de cotisations ou de charges si votre partenaire commercial ne conclut pas la vente.
De plus, la création d’une micro-entreprise est gratuite (ou peu coûteuse si vous passez par un prestataire), et se fait entièrement en ligne. En outre, le délai de création d’une auto-entreprise prend en moyenne 15 jours. Ce qui permet d’avoir rapidement, et à moindre coût, un statut légal pour établir des factures professionnelles pour vos partenaires.
Statut Juridique | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|
Auto-entrepreneur | Formalités simples Charges sociales sur le CA Pas de TVA jusqu’à un certain seuil Idéal pour tester l’activité d’apport d’affaires Coût de gestion faible | CA limité Pas de déduction des charges réelles Responsabilité illimitée en cas de dettes Évolution limitée en cas de croissance rapide |
Les plafonds de chiffre d’affaire en auto-entrepreneur sont suffisamment élevés pour permettre à un apporteur d’affaires de recevoir de nombreuses commissions. En effet, vous pourrez facturer, avec ce statut, jusqu’à 77 700 euros par an. De quoi vivre confortablement de ses commissions, sans avoir à se soucier de la gestion parfois fastidieuse d’une entreprise.
Quelles sont les formations requises pour devenir apporteur d’affaires ?
Un apporteur d’affaires doit posséder des compétences en communication, en négociation, et en relationnel. Ces qualités peuvent être innées chez certaines personnes mais, la plupart du temps, cela nécessite d’avoir de l’expérience dans le domaine de la vente ou de la relation client.
Bien que ce ne soit pas obligatoire, une formation en négociation commerciale ou en vente est un atout majeur pour mieux gérer les relations avec ses clients et assurer la pérennité de l’activité. En effet, les meilleurs apporteurs sont bien souvent d’excellents commerciaux à la base.
Ceci étant, il faut garder à l’esprit que l’apporteur ne conclut par la vente directement. C’est son partenaire, à qui il amène le prospect, qui est chargé du closing des leads. Ce qui permet aux personnes qui bénéficient d’un réseau étendu, de faire de l’apport d’affaire sans pour autant être un expert commercial.
Démarrage et développement de l’activité
Trouver des partenaires commerciaux
Quand on souhaite se lancer dans l’apport d’affaires, il ne suffit pas de trouver des clients potentiels dans son réseau. Il faut aussi trouver des entreprises partenaires vers qui renvoyer ses prospects. C’est là que notre plateforme d’apporteurs d’affaires intervient. En effet, avec ApporteursdAffaires.com, vous aurez la possibilité de choisir parmi un vaste choix d’entreprises qui recherchent activement des apporteurs compétents.
Pour entrer en contact avec les entreprises qui sont inscrites sur notre plateforme, il suffit de créer votre compte. Puis compléter soigneusement votre profil afin de le rendre attractif. Une fois que vous avez un profil d’apporteur qui reflète vos compétences, il suffit de parcourir les différentes annonces de notre site et de trouver votre bonheur.
Rémunération
La rémunération d’un apporteur d’affaires est généralement basée sur une commission, entre 2% et 15% du montant de l’affaire. En général, plus le montant de la vente est élevé, plus le pourcentage pour calculer la commission est bas. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut privilégier les petites ventes, bien au contraire. Par exemple, il vaut mieux toucher 2% de 15 000 euros (soit 300 euros) que 15% de 500 euros (soit 75 euros).
Plus rarement, la rémunération au forfait peut être également envisagée. Dès lors que l’apporteur d’affaires et l’entreprise partenaire trouvent un accord sur le prix de chaque prospect apporté. Ce type de facturation est parfois avantageuse pour l’entreprise comme pour l’apporteur. En effet, l’entreprise pourra déterminer à l’avance le coût de sa prospection externalisée. Quant à l’apporteur, il s’assure d’être rémunéré même si la vente n’est pas conclue.
Pour terminer sur la rémunération en apport d’affaire, parlons du partage de revenus ou encore appelé « RevShare » en anglais. Bien connu des personnes qui pratiquent l’affiliation, le partage de revenus permet de toucher un pourcentage de toutes les sommes que dépensera votre prospect chez votre partenaire. Autrement dit, vous pouvez toucher des commissions chaque mois pour tous les prospects qui resteront clients chez votre partenaire. Par exemple, vous amenez un prospect à un prestataire qui facture un abonnement mensuel de 100 euros. Si votre prospect devient client, vous toucherez une commission tant que le prospect reste client. Si vous avez un RevShare de 10%, vous toucherez 10 euros tous les mois.
Prospection et réseau
Le succès en tant qu’apporteur d’affaires repose sur la capacité à prospecter et à se constituer un réseau de clients potentiels. Utiliser Internet et les réseaux sociaux pour montrer son expertise est également primordial. De nos jours, les opportunités de générations de prospects, via les outils en ligne, sont extrêmement nombreuses.
Certains apporteurs d’affaires disposent d’une large liste d’emails, ou encore, de nombreux followers sur les réseaux sociaux. Ce qui leur permet de faire la promotion des services et/ou produits de leur partenaire en quelques clics.
Bien sûr, vous pouvez toujours faire de la prospection sur le terrain et en physique, cela reste un très bon levier d’acquisition pour les personnes qui ont des facilités relationnelles. Qui plus est, de nombreuses entreprises ou chefs d’entreprises sont déjà fortement sollicités sur les réseaux. Il est donc parfois plus facile de trouver des prospects lors de salons professionnels, évènements corporatifs ou encore directement dans leurs locaux.
Contrat d’apport d’affaires
Bien que ce ne soit pas obligatoire, un contrat d’apport d’affaires est vivement recommandé pour officialiser la relation entre les parties et préciser les modalités de rémunération, les missions, et les clauses de non-concurrence ou de confidentialité.
D’autre part, les entreprises partenaires qui travaillent avec des apporteurs d’affaires privilégient, dans la très grande majorité des cas, la création d’un contrat en bonne et due forme. Nous vous conseillons fortement d’accepter de signer un contrat afin de maximiser vos chances de travailler avec des entreprises qui recherchent des apporteurs d’affaires.
Limites et réglementations
En raison de réglementations spécifiques, certains métiers et secteurs d’activité ne peuvent pas avoir recours à l’apport d’affaires. Voici notamment les principaux domaines exclus :
- La négociation immobilière
L’apport d’affaires dans le secteur de l’immobilier est formellement réglementé. Seuls les agents immobiliers titulaires d’une carte professionnelle ou les agents commerciaux peuvent prétendre exercer cette activité de manière habituelle. Alternativement, un particulier ne peut le faire que de manière très ponctuelle et non-récurrente. - L’assurance
Le domaine de l’assurance, plus particulièrement dans l’activité de courtage, est exclu de l’apport d’affaires de part sa réglementation spécifique. - Les échanges boursiers
Les échanges sur les marchés boursiers ne peuvent non plus faire l’objet d’apport d’affaires par des personnes non habilitées. - Les avocats
De même, le code de déontologie des avocats européens interdit également cette pratique. La restriction est basée sur certains principes par rapport à la profession d’avocat, notamment le désintéressement et l’indépendance.
En effet, ces restrictions s’expliquent par la nature sensible et fortement réglementée de ces secteurs. Ils exigent des qualifications, des agréments ou des licences spécifiques pour travailler et protègent les consommateurs en leurs garantissant un minimum de qualité et de conformité dans ces secteurs. Pour tous les autres secteurs d’activité, il est possible de recourir à l’apport d’affaires et de l’exercer de manière relativement libre, sous réserve du respect des règles générales relatives au secteur concerné.
Secteur d’Activité | Restrictions |
---|---|
La négociation immobilière | Réglementation stricte Réservé aux agents immobiliers titulaires d’une carte professionnelle Agents commerciaux habilités Particuliers : ponctuel et non-récurrent |
L’assurance | Réglementation spécifique Courtage exclu |
Les échanges boursiers | Réglementation stricte Non accessible aux personnes non habilitées |
Les avocats | Code de déontologie européen Principes de désintéressement et d’indépendance |
Devenir apporteur d’affaires : ce qu’il faut retenir
Devenir apporteur d’affaires est une excellente opportunité pour les personnes à la recherche d’une activité flexible, tout en conservant une grande liberté. Avec une bonne préparation et une stratégie de prospection efficace, ce métier peut offrir de nombreuses satisfactions professionnelles et financières.
De plus, le nombre d’entreprises cherchant à externaliser le processus de prospection est croissant. Ce qui permet aux apporteurs d’affaires de multiplier les partenariats commerciaux. Ainsi, devenir apporteur d’affaires est une opportunité sans équivalent dans le monde de la relation commerciale.